Bienvenue dans le Briefing Tennis du lundi de The Athletic, où nous vous dévoilons les histoires derrière les faits marquants de la semaine dernière sur les courts.
Cette semaine, les Finales du WTA Tour ont fait leur grande entrée à Riyad, en Arabie Saoudite, tandis que le Masters de Paris-Bercy s’est tenu pour la dernière fois dans la salle de Bercy avant son déménagement prévu pour 2025 à la Défense Arena, à l’ouest de la capitale française. Voici tout ce qu’il faut savoir sur les sept derniers jours dans l’univers du tennis.
Que se passe-t-il aux Finales du WTA Tour ?
RIYAD — Après deux jours de compétition en Arabie Saoudite, les Finales du WTA Tour ont déjà révélé des ambiances bien distinctes sur le court.
Samedi, le tournoi a vibré sous les acclamations enthousiastes des supporters chinois, présents en nombre pour soutenir Zheng Qinwen. Malgré sa défaite 6-3, 6-4 contre Aryna Sabalenka, l’atmosphère rappelait la finale de l’Open de Wuhan il y a quelques semaines, où Sabalenka s’était imposée face à Zheng après trois sets acharnés.
Zheng, cherchant à rester positive, s’est même permis un rituel pré-match en chantant avec son équipe « Blank Space » de Taylor Swift. Son enthousiasme et son énergie étaient palpables, même après sa défaite.
Comme souvent, l’arène s’est vidée après le match de Zheng, considéré comme le principal de la journée. Jasmine Paolini et Elena Rybakina ont ensuite foulé le court devant un public plus restreint mais réactif. Paolini a même salué les supporters italiens présents après sa victoire 7-6(5), 6-4. En fin de journée, le match de double opposant les championnes de Wimbledon Taylor Townsend et Katerina Siniakova aux gagnantes de l’US Open Lyudmyla Kichenok et Jelena Ostapenko s’est déroulé devant un public encore plus réduit.
Dimanche, jour ouvrable en Arabie Saoudite, l’ambiance était tout autre. À peine 400 personnes étaient présentes, malgré des billets d’entrée à partir de 32,50 riyals (environ 8,66 dollars ou 6,66 livres). Dans une arène pouvant accueillir 5 000 spectateurs, le contraste avec le samedi, où la salle était remplie aux trois quarts, était frappant.
Iga Swiatek, qui avait demandé au public de Roland-Garros de modérer leurs réactions entre les points après sa victoire contre Naomi Osaka en mai, a apprécié le calme de la salle quasi-vide dimanche, lorsqu’elle a battu Barbora Krejcikova 4-6, 7-5, 6-2. Elle a également tenu à remercier les supporters polonais présents pour leurs encouragements. Coco Gauff a ensuite dominé Jessica Pegula 6-3, 6-2 dans un match relativement tranquille, sans que le manque d’ambiance ne semble affecter les joueuses. Pegula a d’ailleurs souligné : « Nous avons disputé de nombreux matchs sans public, notamment pendant la période du Covid où les tribunes étaient vides.